Violaine crée des dispositifs d’interrogation et d’observation qui mettent en lumière ce qui est présent mais souvent méconnu dans l’environnement. À travers le prélèvement de matériaux bruts – roches, sable, cendre, végétaux – qu'elle transforme en pigments et émaux, elle questionne et dévoile les couches invisibles de ces lieux, invitant à un autre type d’attention. Cette approche méthodologique agit comme un outil de révélation, permettant de "faire parler" la nature tout en y intervenant activement.
Elle partage également ses réflexions en tant qu’enseignante, intervenant dans divers environnements académiques en France et à l’international. Ses projets ont été présentés dans des expositions collectives et personnelles, notamment à la Design Parade de Toulon (2024), à la Galerie G de La Garde (2023), et au Centre de Design Slovaque à Bratislava (2022).
Elle vit dans la forêt près d’Aix-en-Provence et est membre du conseil collegial SOS Durance Vivante.
La Mer Pourpre - Etang de Berre
- Laboratoire Plastique - Bureau des Guides GR2013
Avec le GIPREB, l’Institut écocitoyen pour la connaissance des pollutions, l’INRAE Montpellier et le laboratoire Chrome de l’Université de Nîmes
Extraction de la pourpre de Rapana venosa, d’après les travaux d‘Inge Boesken Kanold, Artiste peintre spécialiste de la couleur pourpre, qui porte un intérêt particulier pour les couleurs rares, anciennes et perdues.
En liant la visibilisation du plastique à une espèce exotique envahissante plutôt qu’à une espèce patrimoniale (tortue, phoque), cette approche propose de résoudre la tension entre une nature sacralisée, souvent détachée de la réalité tangible du monde, et la dynamique biophysique dans laquelle nous évoluons. Elle réinscrit l’humain dans un processus de renouvellement et d’invention face aux contraintes toujours changeantes de l’environnement, en redonnant à la nature sa place active dans notre devenir partagé.