Photo © Pierre Girardin
Par l’assemblage et la narration, Violaine Barrois transforme les matériaux de construction en architectures fragiles et absurdes, existant dans les instants précédant la ruine.
Posant son regard critique et décalé sur ce qui constitue notre environnement artisanal et social en questionnant ces bâtiments et ces constructions qui fondent notre imaginaire collectif, elle mène une réflexion autour de l’architecture à partir de la question du faire dans le travail de l’artiste : faire peu, laisser faire, faire avec les éléments extérieurs ou naturels...
Posant son regard critique et décalé sur ce qui constitue notre environnement artisanal et social en questionnant ces bâtiments et ces constructions qui fondent notre imaginaire collectif, elle mène une réflexion autour de l’architecture à partir de la question du faire dans le travail de l’artiste : faire peu, laisser faire, faire avec les éléments extérieurs ou naturels...
Construction précaire, geste précipité pour un assemblage fragile, matérialisation d’une prouesse technique fantasmée et ratée, la structure inachevée laisse toute la place aux interprétations de fonction. Armature aveugle ou promesse d’habitat? Proposition plausible et improbable à la fois, fictive mais bien réelle, à l’instar des non-architectes bâtisseurs.
Architecture non-savante à laquelle le primitif et le spontané donne toute sa vitalité, son travail est très accessible à la compréhension, de sa concéption à sa fabrication, il est immédiatement familier. Violaine prône la non-technicité et rend très lisible le processus de création du volume.
Architecture non-savante à laquelle le primitif et le spontané donne toute sa vitalité, son travail est très accessible à la compréhension, de sa concéption à sa fabrication, il est immédiatement familier. Violaine prône la non-technicité et rend très lisible le processus de création du volume.