Violaine BarroisDémarche

Violaine Barrois explore le lien profond qui nous unit aux lieux de notre enfance et l'idéalisation qui en découle lorsque ces espaces, quittés, deviennent des souvenirs figés. Ses installations réversibles, éphémères par essence, répondent au vide laissé par ces souvenirs d'enfance omniprésents.
Travaillant sur les lieux de ses premières explorations, elle recrée des constructions en sable, en pierre et en terre, réactivant ainsi l’émoi de ses premieres interaction avec le monde. Ses œuvres, qu'elles soient monumentales ou constituées de petits objets mémoriels, sont à la fois intimes et symboliques, ouvrant un dialogue sur le passé individuel devenu commun et partageable.

Ses expositions personnelles et collectives notables incluent La Design Parade, Toulon (2024), La Galerie G, La Garde (2023), La Chapelle du Quartier Haut, Sète (2022) et Buropolis, Marseille (2021).

Violaine Barrois a enseigné dans des écoles d'art en France et à l'international, notamment à l’École Supérieure de Design de Marseille (ESDM), à la Faculté d'Architecture, de Design et d'Urbanisme de Buenos Aires (FADU UBA) et aux Beaux-Arts de Madrid (UCM).

Elle vit dans la forêt près d’Aix-en-Provence et est membre du conseil collégial SOS Durance Vivante depuis 2023.


Géorésonances                        
Parc National de Port Cros

Résidence
Restitution sept 2025
Fort du Pradeau

En collaboration avec le philosophe de l’environnement & chercheur Tom Sidaine




«L’Anthropocène, l’ère où l’homme s’est érigé au rang de force géologique. Ni météorite, ni volcan, ni glaciation, aujourd’hui la catastrophe porte un nom : le nôtre. Face au désert que nous laissons derrière nous, une angoisse émerge : Sommes-nous dignes de partager cette Terre ?
Répondre à l’Anthropocène implique de s’attaquer aux deux crises qui se chevauchent : la crise écologique, qui exige la préservation de la vie contre nos ravages, et la crise axiologique, qui pourrait restaurer notre dignité en réévaluant nos relations avec la nature. L’histoire nous montre la diversité des relations et des usages que l’humain a su établir avec son environnement, façonnant un territoire qui le façonnait en retour. Plus que jamais, il nous faut réinvestir ces connexions, cultiver ces expériences propres au caractère de chaque lieu. À l’heure où une même banalisation menace la nature et l’homme, explorer ces liens c’est s’ouvrir des possibles.» T.S





  • Par les Blés
  • Design Parade Toulon

  • Exposition collective
  • Comissariat Martin Lichtig

Boues 1 - 30
Sculptures en terre-crue
Terre locale imprimée en 3D
Il existe d’autres manières de raconter le territoire, différentes de celles d’hier, des paysages, de quelques points de vue incontournables, éprouvés. À un unique récit, réduit et reproduit en tableaux et cartes postales, répliquent d’autres voix. Celle de l’artiste se révèle ici d’autant plus singulière qu’elle participent de la relativisation d’un mythe, en l’occurrence celui du Sud, de la Provence, du littoral et de l’arrière-pays méditerranéen.
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    Projet de recherche artistique écoféministe mené entre Marseille et Buenos Aires, qui explore différents rapports d’usages avec le paysage et remet en question les techniques industrielles extractivistes dans la production d’images.

    Inspirées par la tradition des femmes naturalistes, qui ont au XVIIIe s développé un « style d’attention » au monde vivant en exploitant leur relégation au monde domestique pour explorer la faune et la flore environnantes, nous créons un
    outil méthodologique d’observation et d’interrogation qui permette de révéler ce qui restait inconnu dans le paysage. Par la collecte de savoir-faire locaux, l’expérimentation de sérigraphie végétale et l’utilisation de techniques de laboratoire photographique non-extractivistes, nous cherchons à faire parler la nature en y intervenant activement.

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        • Laboratoire Plastique
        • Bureau des Guides GR2013

        Etang de Berre
        Exploration poétique et scientifique autour de la mer intérieure de l’étang de Berre, menée par le Bureau des guides et portée par un collectif d’artistes, de scientifiques et d’habitants de la lagune.
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